Kingstar Concept

* 2011 : "Noir c'est Noir" ou "Voilà, c'est fini" ?

2011 : "Noir c'est Noir" ou "Voilà, c'est fini" ?

Ecoeuré ! Effondré ! Abandonné ! Complètement démotivé et démoralisé ! Ainsi, j'affronte 2011.
A croire que quelqu'un m'a jeté un sort pour que plus rien ne me réussisse ! Ah ! Ca doit en faire rire certains!
A ce stade-là, ce n'est pas une page de ma vie qui se tourne mais un roman qui s'achève.

Des journées et soirées entières d'une solitude accentuée à méditer et me lamenter entre deux sanglots, un désintérêt total de la part d'organisateurs, des compères qui, pour des raisons qui leur appartiennent, ne se manifestent qu'épisodiquement, l'amour qui s'obstine à ne point se profiler et l'absence totale de travail ; voilà comment à 50 ans, l'axe de ma roue, devenu si ovale par sa rotation défaillante, n'entraîne plus rien vers le positif.
Certes auparavant, des embûches se sont glissées sur mon chemin, mais cette fois je crains de ne pouvoir m'en sortir. Très mal dans ma peau, malheureux dans l'âme avec pour tendance de m'avouer vaincu, je lance comme un appel en me mettant à nu à travers ces quelques paragraphes pour soulager ma conscience.
Comme quoi, s'il m'arrive encore de rire en société, mes apparences restent bien trompeuses ou tout au moins dissimulatrices.

Mon entourage volatilisé ou happé au passage par mon déclin de ces dernières années, dans la difficulté permanente et en l'absence de mains tendues, je ne dois mon soutien qu'à moi-même.
Insuffisamment structuré humainement, "Kingstar Concept" ne me permet plus trop d'exercer mes activités scéniques restreintes au maximum : par exemple, il m'a fallu dernièrement renoncer aux arbres de Noël et à de grosses opérations. Considérable quand même de sombrer dans une phase de test plutôt que de briller dans les sentiments en ne pouvant pas forcement honorer ce qu'on souhaite bien me donner !
Pourtant en juin, tout laissait supposer à une relance par l'arrivée de nouvelles têtes mais hélas, l'amitié n'aura pas survécu à l'été.

Une saison d'hiver à Valloire (Savoie), trois mois fidèlement à l'Hôtel de plein-air "Les Pins de la Coubre" aux Mathes (Charente-Maritime), une production carnavalesque déléguée pour le service jeunesse de la ville de Grande-Synthe (59) en février, la sonorisation, le recrutement et la direction d'un plateau artistique pour la 24ème Fête du Printemps au Moulin dans la même commune, un casting loupé pour une comédie musicale en septembre à Saint-Omer (62), l'animation d'un banquet du CCAS de Brouckerque (59) à l'automne, quelques services amicaux et autres boeufs musicaux avec les groupes "T-Ros" et "Hurricanes" sur le littoral; voilà ce qu'il faut retenir de mon année 2010.

A mon chevet, un ordinateur m'offre encore la possibilité de communiquer puis éventuellement de rencontrer quelqu'un à qui parler. Malheureusement, même sur des sites spécialisés dans ce domaine, des modérateurs anonymes parviennent par plaisir à utiliser à leurs fins la détresse d'autrui en voulant s'accaparer la cerise sur le gâteau.

D'insomniaques nuits me plongent dans la réflexion. Alors je m'interroge afin d'essayer d'envisager une solution pour ressurgir du néant et prouver que j'existe encore sur Dunkerque ou partout ailleurs où toutes les portes semblent s'être définitivement refermées devant moi.
Quant aux journées, lorsque le moral dégringole, je m'accroche énergiquement à la création d'un nouveau spectacle en chansons reflétant mon état d'esprit par son intitulé "Alone & Rock'n'Roll". Mais publiquement, verra-t-il le jour ?
Je pense aussi redevenir clown sur scène ou dans la rue si deux programmes en projets se concrétisent.
Après tout, plutôt que de tourner en rond chez moi avec la télévision allumée pour simuler une présence, mieux vaut que je m'investisse pour me changer les idées, même s'il n'y a rien au bout.
Lentement, progressivement mais sans trop de succès, je commence à redistribuer de la documentation et n'hésite pas à me déplacer sur le terrain pour me vendre. Le contact et l'approche favorisent la motivation et évincent en partie les envies de négligences.
Car sans être incroyable, mon talent reste le fruit de l'expérience des années.

En conclusion, j'ose à peine rêver à un univers meilleur pour 2011 car je n'ai nullement désiré en arriver là. Donc, les voeux que je formule ne s'adressent qu'à moi. Ils englobent le travail, la scène, l'amour, l'amitié et se résument en un seul mot : "retrouvailles".
Hélas, contre la maladie je ne peux pas grand chose. Il n'existe pas de traitement pour l'amyotrophie spinale qui s'est manifestée en 2006 puis 2007 mais qui ne s'est pas développée depuis.

Pour finir, Mesdames et Messieurs les détracteurs, vous avez gagné ! Le temps ne suffit pas pour m'aider à oublier. D'ailleurs par désespoir, des larmes continuent de perler sur mes joues assez régulièrement. J'arrose votre victoire sans pour autant abuser de l'alcool car, dans un sursaut de déprime, un état second pourrait m'inciter à faire des conneries.
Mais gagnerez-vous toujours ???... Ca, c'est une autre histoire...

Peu avant les fêtes, un contact virtuel de l'audomarois m'a prédit le retour de Cupidon dès janvier et celui de Saint Joseph qui m'éloignerait de la branche artistique le mois suivant. J'attends de voir pour y croire !




10/01/2011
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